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Une drogue est une substance qui peut modifier une ou plusieurs fonctions physiologiques ou psychiques (comportement, pensée, émotion, humeur…). Toute drogue est susceptible d’entraîner une dépendance physique ou psychologique, c’est-à-dire qu’à un certain stade de consommation, on ne peut plus se passer de cette substance.
Il existe des drogues douces et des drogues dures. La différence entre ces deux types de drogues est simple : les dures induisent un risque de dépendance élevé et un fort risque de décès, à l’inverse des drogues douces. Par drogue douce, on entend presque exclusivement le cannabis sous toutes ses formes, qu’il soit inhalé, ingurgité... A noter que selon la législation d’un pays donné, le terme de drogue douce peut inclure des drogues comme l’alcool ou le tabac.
Autre remarque, il existe une « hiérarchisation » des drogues dures et douces, selon des critères médicaux. Par exemple, un rapport remis en 1998 par le pharmacologue Bernard Rocques au secrétaire d’état à la santé classe objectivement les drogues en trois catégories : des plus dangereuses, avec l’héroïne, la cocaïne ou l’alcool, aux moins nocives, comme le cannabis ou le café, en passant par des drogues considérées comme « intermédiaires », à l’exemple des psychostimulants (amphétamines), des hallucinogènes (LSD) ou encore du tabac. Ce type de classification n’est pas toujours prise en compte dans l’élaboration de lois relatives aux drogues. Nous traiterons plus tard de ces législations.
Enfin, bien que le cannabis soit considéré comme une drogue dite « douce », il est important de préciser qu’un fort degré de consommation, à long terme, peut entraîner des effets nocifs au niveau psychologique, social ou psychomoteur.

Les drogues douces, rappelons-le, désignées exclusivement dans ce TPE par le cannabis, ont été découvertes à l’époque de la naissance de l’écriture, notamment par les Indiens en 4000 ans avant Jésus Christ, par le biais du chanvre, cultivé à l’époque pour faire des tissus. Il fut aussi utilisé comme plante médicinale par les chinois. Le cannabis, sous sa forme actuelle (résine, feuilles…), s’est surtout diffusé au gré des migrations du monde oriental vers l’occident et les échanges avec la région de l’Inde. Il s’est ainsi répandu en Egypte et même en Europe occidentale, au 5ème siècle. Aujourd’hui, il est présent dans toutes les régions du monde et sous des formes nombreuses et variées.

L’usage des drogues douces est-il un acte déviant aujourd’hui ?
Par usage, on différencie d’une part les manières de consommer (« Joint », nourriture…) et d’autre part les objectifs de cette consommation (personnels, médicale…). Le terme « acte déviant » est définit sociologiquement comme étant un acte non conforme aux normes sociales, c’est à dire que pour un citoyen lambda, consommer du cannabis n’est pas un acte commun toléré par tous. Dans une première partie, nous étudierons tous les aspects que peut revêtir l’usage du cannabis, avant de s’intéresser, dans une deuxième partie, à son degré de déviance au regard de la société.
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