En France, on considère qu’il n’y a pas de consensus commun quant à un changement de loi, que ce soit un durcissement des peines ou une dépénalisation, c’est-à-dire une consommation , certes limitée, mais rendue possible sans risquer de sanction.

Pour illustrer ceci, nous avons trouvé les deux graphiques suivants :

http://tpe-droguesdouces.cowblog.fr/images/Image5.jpg
























http://tpe-droguesdouces.cowblog.fr/images/Image16.jpg
























Le premier d’entre eux donne donc des données, à partir d’un échantillon de gens interrogés par les organismes OFDT et EROPP, quant à la pensée des gens sur trois types de changement de loi relative aux cannabis : La première ligne concerne un mouvement vers la dépénalisation, la seconde vers un durcissement et la troisième vers une légalisation. Les données sont également classées en trois dates bien définies et espacées dans le temps : 1999, 2002 et 2008. Enfin, les avis diffèrent d’un avis tout à fait favorable au changement à un avis défavorable, en passant par les nuances « plutôt d’accord » et « plutôt pas d’accord ». Nous considèrerons d’une façon large les avis « plutôt d’accord » et « d’accord » comme communs, ainsi que les avis « plutôt pas d’accord » et « pas d’accord ». Sur ce graphique, on voit par exemple que 31% des avis sont favorables à une dépénalisation contre 69% en 2008, autant sont d’accord avec la phrase « l’interdiction du cannabis est une atteinte à la liberté individuelle », qui traduit donc une volonté de durcir les peines. On remarque tout de même que seulement 15% des avis sont favorables à une légalisation de la vente du cannabis en France, en 2008, ce qui ne constitue qu’une petite minorité. Les deux premiers chiffres donnés traduisent cependant bien l’idée que tout le monde n’est pas d’accord sur un changement de loi. Remarque, entre 1999 et 2008, les avis relatifs à la dépénalisation et au durcissement ont très peu évolués : 66% défavorables à une dépénalisation en 1999 pour 69% en 2008, et 67% des gens étaient défavorables à un durcissement de la loi en 1999 contre 69% en 2008. Ceci traduit quelque part que l’idée commune à propos des drogues est « figée ».

Le second document, en provenance des organismes OFDT et EROPP en 2008 (+ 1999 et 2002 pour les deux chiffres concernant cette période), illustre aussi cette idée, bien qu’il insiste un peu sur les avis qui concernent le rejet de la dépénalisation. A noter que sur ce tableau, nous n’étudierons que la colonne de pourcentages, l’autre ne servant pas à nos recherches. Premiers chiffres que nous allons étudier sont classés en fonction de l’âge. On voit qu’entre 15 et 25 ans, 51% des avis rejettent une dépénalisation. Bien que l’avis soit donc partagé à cet âge, on voit que plus la catégorie interrogée est âgée, plus l’avis général se tourne vers un rejet global de la dépénalisation : de 26 à 45 ans, 63% des avis rejettent la dépénalisation, allant jusqu’à 77% de réponses contre la dépénalisation dans la classe d’âge de 65 à 75 ans. Deuxième classification de données intéressantes que l’on obtient grâce à ce graphique, le rejet de la dépénalisation selon le niveau d’études : 54% rejettent la dépénalisation au dessus d’études de type « Bac +3 et plus » contre 73% avec un niveau « CAP BEP » ou 60% avec le niveau « BEPC ». On peut tirer une conclusion telle que plus le niveau d’études atteint est élevé, moins les avis sont en accord avec des mesures prohibitives à l’encontre des drogues, en accord donc avec le genre de classification scientifique faite en introduction, l’inverse étant vrai aussi : moins le niveau d’études est élevé, plus la confiance en la législation est forte.

En couplant ces deux documents, on a donc une impression que l’avis populaire penche plutôt vers une loi « figée », car rappelons le, s’il n’y a pas de majorité favorable à une dépénalisation, il n’y en a pas non plus qui prône un durcissement de la répression (Graphique étudié ci-dessus). Ainsi, la loi se trouve confortée par une confiance plutôt majoritaire de la part des individus.

Nous allons maintenant étudier la minorité non négligeable qui cherche tout de même à obtenir des concessions de la loi et qui essaye de faire changer les réactions qu’on peut nommer « réprobations morale » .

 

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : Tpe-Droguesdouces n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

<< Article précédente | 1 | 2 | Article suivante >>

Créer un podcast