Les cas des pays-bas et du Canada sont cependant des cas un peu « isolés ». En effet, si on regarde la législation européenne :

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La répression légale contre les drogues est plutôt majoritaire. Ainsi, la consommation de drogue par un usager lambda est explicitement dénoncée comme étant dangereuse. Cependant, il est avéré que les drogues sont une substance présente mondialement, et ceci inclut que le cannabis est sur les territoires du monde entier. Il existe donc des marchés de consommateur, qui se vendent et s’échangent de la drogue douce, du cannabis sous différentes formes. On peut d’ailleurs supposer que ce marché va en grossissant, le prix d’un gramme de cannabis étant passé de 5,7euros à 4 euros, soit une baisse de 30% en moyenne sur 10 ans. On peut donc déduire que la quantité de drogues circulant sur ce marché du cannabis a augmenté. A noter qu’avec cette « vulgarisation » du marché des drogues, la qualité des produits est allé decrescendo, c’est-à-dire que les dangers auxquels sont exposés les usagers ne viennent plus seulement du produit en lui-même mais de la manière dont on dit qu’il est « coupé ». Cette opération de « coupage » est effectuée à la production initiale du produit à partir de la plante de cannabis et elle ne dépend pas de la volonté de l’usager qui consomme finalement le produit. Ainsi, un consommateur lambda ne sait jamais d’où vient le cannabis qu’il consomme : Il peut très bien avoir fait le tour du monde avant d’arriver dans ses mains. Les dangers auxquels s’exposent l’usager sont tels : le cannabis peut avoir été en contact avec d’autre drogues bien plus nocives, il peut avoir été « impurifié » par des morceaux de verre, de plastique afin de l’alourdir puisque les ventes s’effectuent en fonction du poids du produit.
 

http://tpe-droguesdouces.cowblog.fr/images/cannabiscouper.jpgPhoto de produits nocifs pouvant servir à couper le cannabis.

Ce genre d’opération est plutôt monnaie courante, exposant ainsi les usagers à un danger plus fort. D’ailleurs, ce danger apparu il y a quelques années déjà a été la raison majeure de l’échec de la loi sur la dépénalisation du cannabis en Grande-Bretagne. En effet, le mouvement était bien engagé dans ce sens, quand il a été décidé que si le produit n’était pas forcément nocif en lui-même, le danger des opérations de production cité ci-dessus était trop grand. Mais le danger de la consommation du cannabis n’est pas uniquement dépendant de ces procédés de fabrication, il dépend aussi de la fréquence de la consommation. On distingue ici trois « niveaux » de consommation :

-Le premier niveau est souvent caractérisé par une consommation occasionnelle. C’est donc à l’occasion de soirées, de moment entre amis que l’on est amené à consommer. Ce type de consommation n’est souvent pas suivie de complications médicales ou psychologiques.
A partir de cette première partie, on pourrait tirer comme conclusion que la consommation du cannabis est un acte souvent déviant, c’est-à-dire qu’il constitue un danger pour un utilisateur non sensibilisé aux dangers auxquels il s’expose, et donc que ce type d’usage personnel ne doit pas être encouragé. L’avis des gens n’est surement pas aussi tranché, nous l’étudierons cependant dans une seconde partie. Car le point de vue des gens, et de la société en général est un facteur important de la considération générale, et donc législative, des drogues. On peut l’illustrer par un exemple assez simple : la loi d’interdiction de fumer du tabac dans les lieux publics est la suite d’une certaine campagne de sensibilisation quant aux dangers du tabac sur les autres individus. Cette pensée du tabagisme passif étant très vite devenu monnaie commune, il est presque logique de constater qu’une loi pour limiter ses effets ait été voté ensuite. Le système est le même pour les lois relatives au cannabis : la répression mise en place par les lois doit être comprise et acceptée par les individus en général. L’avis de l’opinion publique est-elle en accord avec la législation française en place ?

-Le second niveau est communément appelé la consommation « abusive ». Il est caractérisé par l’apparition de « symptômes » physiques. Il entraine déjà une sorte de désocialisation, une souffrance (mal-être) physique.

-Enfin, le « dernier » niveau d’usage est celui considéré comme le plus dangereux et on peut le qualifier de « nocif ». C’est le stade de la dépendance au cannabis, l’acte de consommation devient presque quotidien.

Bien sur, les limitations relatives à ces trois niveaux de consommation dépendent du point de vue d’où on se place. Pour certains, la dépendance interviendra plus tôt qu’au stade de la consommation quotidienne : ils la considèreront à partir d’une fois par semaine. D’autres au contraire seront plus « tolérants » vis-à-vis du stade de la dépendance, qui n’interviendra qu’à partir d’une consommation de plusieurs fois par jour. Ces niveaux sont donc subjectifs et il est important de le noter.

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